EDF s'est engagé à protéger et valoriser le patrimoine environnemental et architectural situé dans la zone des travaux de construction de l'aménagement hydroélectrique du Rizzanese.

La retenue d'eau

Les terrains noyés ont été préalablement défrichés, et les arbres dessouchés.
Objectif : éviter tout risque de pollution de l'eau stockée dans la retenue.

Un bassin de démodulation

Ce bassin permet de restituer progressivement, dans le lit de la rivière, l'eau turbinée par la centrale.

Le « tronçon court-circuité »

La portion de rivière comprise entre le barrage et la centrale est en permanence alimentée par le débit naturel des deux ruisseaux du bassin versant et par le volume d'eau qu'EDF restitue à l'aval immédiat du barrage, soit un débit total de plusieurs m3/s.

Des études scientifiques ont démontré que ce débit permet de maintenir la qualité des eaux et l'équilibre de l'écosystème aquatique. En complément, un programme de surveillance est mis en place après la mise en eau du barrage pour s'assurer de la «bonne santé » du milieu.

La vanne de transit sédimentaire (VTS)

EDF a mis en œuvre ce dispositif pour permettre le passage des sédiments qui sont charriés par le fleuve de l’amont vers l’aval.

La qualité des eaux du fleuve

Un groupe de suivi de la qualité hydro-biologique des eaux du Rizzanese, constitué par les pouvoirs publics, organismes experts (DREAL, DDTM, ONEMA, APPMA) et EDF, a été mis en place pour la première mise en eau de la retenue.
Un programme continu de surveillance de la qualité de l’eau du fleuve est par ailleurs assuré par EDF.

Les sources

Toutes les sources situées à proximité des ouvrages de l'aménagement ont été répertoriées et suivies tout au long des travaux par un hydrogéologue.

Les poissons

Le Rizzanese comprend une succession de cascades naturelles, infranchissables pour les poissons, et en particulier pour les truites Fario : le barrage n’apporte pas d’obstacles supplémentaires à leur migration. Une convention passée avec l’Association pour la Pêche et la Protection du Milieu Aquatique de Lévie et la Fédération de Pêche de Corse prévoit une opération annuelle de rempoissonnement en aval du barrage.

Préserver la biodiversité autour du futur réservoir est un engagement d'EDF. L'entreprise prévoit de réaliser des lâchers d'eau permanents qui permettront à la faune et à la flore de continuer à se développer normalement.

Protéger les oliviers

Tout au long des travaux, EDF a mis en œuvre un dispositif de préservation du couvert végétal, et plus particulièrement des oliviers.
Pour valoriser ces arbres parfois centenaires, EDF a proposé aux anciens propriétaires de les replanter sur des parcelles voisines. Ainsi, aucun olivier n’a été détruit pendant la construction du barrage.

Préserver l'écosystème

Pour préserver et protéger durablement la flore et la faune, EDF a engagé un programme de protection dans la vallée, ciblé sur les espèces endémiques que sont le mélinet à petites fleurs et le discoglosse corse (grenouille).
En partenariat avec le Conservatoire des Espaces Naturels de Corse (CENC), des scientifiques sont mandatés pour identifier, recenser et suivre sur plusieurs années l’évolution de ces espèces.

La conduite d'eau

Son tracé a été minutieusement étudié :

• une partie de la conduite est enfouie (sur une longueur de 560 mètres, près de la route départementale 20 et aux abords de la chapelle Saint-Jean-Baptiste)
• une autre est aérienne : sa couleur est semblable à celle du couvert végétal environnant

Les zones de dépôt

Les matériaux extraits de la galerie ont été :

• entreposés dans des secteurs vallonnés peu visibles
• re-végétalisés avec des essences originelles

Les réseaux électriques

25 km de lignes aériennes de moyenne tension ont été enterrés.

Ce chef-d’oeuvre d’architecture romane (XII^e siècle) est classé au titre des Monuments Historiques depuis 1930.

Située sur l’ancienne commune de Poggio-di-Tallà, la chapelle Saint-Jean Baptiste bénéficie d’un projet d’aménagement et de valorisation mené par EDF en partenariat avec la commune de Sainte-Lucie de Tallano, la Communauté de Communes de l’Alta Rocca et la Direction Régionale des Affaires Culturelles.

Le projet permettra de :

• conduire des fouilles archéologiques préventives permettant de mieux connaître le monument et son histoire
• réaménager le site pour les visiteurs et les randonneurs